Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/453

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Assez y trouve esbatement, Lors lui dy : Ma maistresse, et puis Serons nous ainsi jours et nuis ? G’y donne mes consentemens, Maudit soit mon cueur, se j’en mens !

RONDEAU. (Par Fredet.) Tattens l’aitmosne de Doiilceur, Par l’aumosnier de Doulx Regart ; Espoir m’a promis de sa part Qu’il me fera toute faveur . En espérant que ma langueur Cessera, qui tant tnon cueur art, J’attens l’aumosne de Doulceur, Par l’aumosnier de Doulx Regart. Car, comme léal serviteur, J’ay servy tousjours main et tart; Pensant qu’Amours aura regart Qiielquefoi-j à ma grant douleur, J’attens l’aumosne de Doulceur.

RONDEAU CLX. Par l’aumosnier, Plaisant Regart, Donnez l’aumosne de Doulceur A ce povre malade cueur Du feu d’Amours, dont Dieu nous gart. Nuit et jour, sans cesser, il art; Secourez le, pour vostre honneur ;