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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/454

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Par î’aumosnier, Plaisant Regart, Donnez l’aumosne de Doulceur. S’il vous plaisoit, de vostre part, Prier Amours qu’en sa langueur, Pourvoyent, à vostre faveur, Aidié sera plus tost que tart, Par l’aumosiiier, Plaisant Regart.

RONDEAU CLXI. En la querelle de Plaisance, J’ay veu le rencontre des yeulx Qui estoient, ainsi m’aid Dieux, Tous prestz de combatre à oultrance. Rangez par si belle ordonnance Qu’on ne sauroit deviser mieulx, En la querelle de Plaisance, J’ay veu le rencontre des yeulx. S’Amours n’y mettent pourvéance, De pieçà je les congnois tieulx Qu’au derrenier, jeunes ou vieulx. Mourront tous, par leur grant vaillance, En la querelle de Plaisance.

RONDEAU CLXII. De la maladie des yeulx Feruz de pouldre de Plaisir, Par le vent d’Amoureux Désir, Est fort à guérir, se m’aid Dieux. Toutes gens, et jeunes, et vieulx, S’en scevent bien à quoy tenir