Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/462

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Mon cueur, pour vous en garder, De mes yeux qui tant vous tcmptent. Mensonges scevent conter Et trop de Plaisir se ventent, Folz sont qui en eulx s’atendent, Ne les vueillez escouter, Mon cueur, pour vous en garder.

RONDEAU CLXXVII. N’est ce pas grant trahison De mes yeulx en qui me fye, Qui me conseillent folie Maintes foys, contre raison! Que maie part y ait on D’eulx et de leur tromperie ! N’est ce pas grant trahison De mes yeulx en qui me fye! Mieulx me fust en ma maison Estre seul à chiere lye. Qu’avoir telle compaignie Qui me bat de mon baston; N’est ce pas grant trahison 1

RONDEAU CLXXVITI. Rendez compte, Vieillesse, Du temps mal despendu Et sotement perdu Es mains dame Jeunesse. Trop vous court sus Foiblesse; Qu’est Povoir devenu ?