Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/461

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Ne m’en racontez plus, mes yeulx, De Beaulté que vous prisez tant. Qu’est ce cy? deviens je des vieulx? Ouy certes, dorénavant; J’ay fait mon Karesme Prenant, Et jeusne de tous plaisirs tieulx. Ne m’en racontez plus, mes yeulx.

RONDEAU CLXXV, Si hardiz, mes yeulx, De riens regarder Qui me puist grever, Qu’en valez vous mieulx? Estroit, se m’aist Dieux, Vous pense garder, Si hardiz, mes yeulx, De riens regarder. Vous devenez vieulx, Et tousjours troter Voulez, sans cesser ; Ne soyez plus tieulx. Si hardiz, mes yeulx !

RONDEAU CLXXVI. Mon cueur, pour vous en garder, De mes yeux qui tant vous temptent Afin que devers vous entrent, Faittes les portes fermer. S’ilz vous viennent raporter Nouvelles, pensez qu’ilz mentent,