Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/473

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Com à mon gré desireroye. De ma Dame nom vous donner, Orguilleuse je vous feroye : Maistresse point ne vous vouldroye ; Comment donc doy je à vous parler, Celle que je ne sçay nommer?

RONDEAU CLXXXVIII. A ce jour de saint Valentin, Que l’en prent per par destinée, J’ay choisy, qui tresmal m’agrée, Pluye, vent et mauvais chemin. Il n’est de l’amoureux butin Nouvelle ne chançon chantée, A ce jour de saint Valentin, Que l’en prent per par destinée. Sourges me donne ce tatin, Et à plusieurs de ma livrée ; Mieulx vauldroit en chambre natée Dormir, sans lever sy matin, A ce jour de saint Valentin.

RONDEAU. De Fredet. Le truchemen de ma pensée, Ceste saint Valentin passée, J’ay envoyé devers Amours, Pour lui compter les grans dolours Que seuffre, pour ma tant amée; CHARLES D’ORLÉANS. II. ij