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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/482

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Qiie ce qui est d’acoustumance. Là oïl Raison pert pascience, On voit bien souvent avenir De fol juge, briefve sentence, Certes bon cueiir ne peut mentir. Envie, atout sa double lance. Blesse en mains lieux sans cop fcrir. Dont il se convient repentir Aucuncffoij, qui bien y pense. De fol Juge, briefve sentence I

RONDEAU CXCVI. Réponse par Orléans. De fol juge, briefve sentence; On n’y sauroit remédier Quant l’advocat Oultrecuidier, Sans raison, mainteffois sentence Après s’en repent et s’en tcnce, C’e^t tart, et ne se peut vuidier. De fol juge, briefve sentence; On n’y sauroit remédier. Fleurs portent odeur ; et sentence Et savoir vient d’estudier ; Ce n’est pas ne d’anuyt ne d’yer. J’en dy ce que mon cueur sent en ce : De fol juge, briefve sentence.

RONDEAU CXCVII. Par Orléans. Crié soit à la clochete, Par les rues, sus et jus,