Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/481

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> De ceulx qui tant plaignent leur cas. Souvent, en densant fait mains pas Qiie mon cueur près en dueil tresp.ice ; L’abit le moine ne fait pas. Las ! mesyeulx gettent sans compas Des larmes tant par my ma face, Dont plusieurs foi^j je change place, Alant à part pour crier : las, L’abit le moine ne fait pas.

RONDEAU. Par Guiot Pot. L’abit le moine ne fait pas, Car tel n’est pas vestu de noir, Qui a cause de se douloir. Par Dieu, qui congnoistroit son cas. S’en lui fait changier ses estas Contre raison et son vouloir, L’abit le moine ne fait pas. Quant Fortune charge le bas Au compaignon, s’il a povoir Et s’il joue ung tour de sa)oir. Disant que de souffrir est las, L’abit le moine ne fait pas.

RONDEAU. Par Jean de Lorraine. De fol juge, briefve sentence; Certes bon cueur ne peut mentir; Et si ne scet du sac yssir