Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/489

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU. Par Benoist d’Amiens. Au plus fort de ma maladie. M’a abandonné Espérance, Laquelle, sans point decevance. Me devait tenir compaignie. Helas! ce n’es* pas mocquerie D’avoir perdu ceCle alliance, Au plus fort de ma maladie. Car ccrte:, qui /jue chante ou rie, J’ay à toute herre desplaisance Plus que nesung qui soit en France, Par quoy je ne sçay que je die, Au plus fort de ma maladie.

RONDEAU CGV. Par le duc d’Orléans. Au plus fort de ma maladie Des fièvres de Merencolie, Quant d’Anuy je frissonne fort, J’entre en chaleur de Desconfort Qui me met tout en Resverie. Lors je jangle mainte Folie, Et meurs de soif de Chiere Lie ; De mourir seroye d’accort, Au plus fort de ma maladie. Adoncques me tient compaignie Espoir, dont je le remercie, CHARLES d’oRLÉANS. II. 1%