Aller au contenu

Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/493

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Contre fenoches et nox bm^e. Sta/ermo toutes choses uze, Aspette ung poco par savance, La Rason fa l’ordonnance De qtiella medicine on uze Contre fenoches et nox bu^e.

RONDEAU. Par Benoist d’Amiens. Contre fenouches et nox buze, Convient l’un faire, /’aultro dire. Pleurer d’un ueil^ de /’aultro rire ; Questo modo les gens abu^e. Or da poy que lo mondo en u^e, Non est dy besoingno dormire, Contre fenouches et nox buze, Convient l’un faire, /’aultro dire. Tanto principo comme duze, Veulent le lour fato conduire, Et li soy servitor instruire A sapere jouar la ruje. Contre fenouches et nox buze.

RONDEAU. Par maistre Berthault de Villebresme. Puisque chascun sert de fenouches, Et de mentir, nei^ que de mouches. Aucun aujourduy ne tient conte, Mais à chascun d’avoir son compte