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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/518

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Que pour ung temps se tire arrière. Ce nous est ung mauvaiz tatin, Je n’y entens nul bon latin ; Il nous fauldra dorénavant Confesser, penance faisant ; Fermons lui l’uys à tel hutin. Qu’est ce la ? qui vient si matin ?

RONDEAU CCLIV. Commandez qu’elle s’en voise, Mon cueur, à Merencolie, Hors de vostre compaignie, Vous laissent en paix sans noise. Trop a esté, dont me poise, Avecques vous, c’est folie. Commandez qu’elle s’en voise, Mon cueur, à Merencolie. Oncques ne vous fust courtoise, Mais les jours de vostre vie A traittez en tirannie ; Sang de moy, quelle bourgeoise ! Commandez qu’elle s’en voise.

RONDEAU. Du duc de Bourbon (jadis Clermont). Je gis au Ht d’amertume et doleiir. Livré à mort, par faulte de secours, Et si tîe sçay quant Jinera le cours De mon aspre et immortel malheur.