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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/517

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Moy mesmes suis esmerveillé De le veoir si ensommeillé , Ne m’en direz vous autre chose ? Espoir où. est? en chambre close.

RONDEAU CCLII. Pour empescher le chemin, Il ne fault qu’un amoureux Qui, en penser désireux, Va songant soir et matin. Donnez lui ung bon tatin, Il s’endort le maleureux. Pour empescher le chemin. Il ne fault qu’un amoureux. D’eaue tout plain ung bassin Eust il dessus ses cheveulx, D’un coup d’esperon, ou deux, Ne veult chasser son roussin, Pour empescher le chemin.

RONDEAU CCLIII. Qu’est ce la? qui vient si matin ? — Se suis je. — Vous, saint Valeniin! Qui vous amaine maintenant, Ce jour de Karesme prenant, Venez vous départir butin ? A présent nully ne demande. Fors bon vin et bonne viande, Banquetz et faire bonne chicre. Car Karesme vient et commande A Charnaige, tant qu’on le mande,