Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/520

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> S’ilz le chastient rudement, Et il meurt, qu’en valent ilz miculx? Batu de verges de Beaultc, De lui font sang par tout courir, Mais qu’il n’ait fait deslcauté, Pitié le devroit secourir, S’il n’a point hanté entre tieulx Qui ne s’aquittent loyaument ; Doit estre tel pugnissement, A mon advis, en autres lieux. Quant ung cueur se rent à beaulx yeulx.

RONDEAU. Par le grand sénéchal. Ma fille de confession, Veuille^ avoir compassion De cellui qui sert loyaument, Et qui est vostre entièrement, Sans point faire de fiction. Selon raison et conscience, Tort lui tendre^, c’est ma créance, S’il n’a bien brief ce que tant vault. Je vous charge par pénitence Qii’aye^ en lui toute fiance, Sans plus respondre : Ne m’en chault. Cellui qui souffrist Passion, Vous doint bonne contriccion. Au chois de mon entendement. Plus eureux soub^ le firmament N’auroit, dont il soit mencion. Ma fille de confession.