Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/521

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCLVII. Réponse du duc d’Orléans. Beau Père ! benedicite, Je vous requier confession, Et, en humble contnction, Mon pechié sera recité. En moy n’a eu mercy, ne grâce. Prenant de ma beaulté orgueil ; Amours me pardoint ! ainsi face; Désormais repentir m’en vueil. Refïus a mon cueur délité ; J’en feray satisfacion, Donnez m’en absolucion Et penance, par charité, Beau Père ! benedicite.

RONDEAU. Par Blosseville. Ma tresbelle, plaisante seiir, Confiteor du bon du cueur Dittes, par grant devocion, Sans plus avoir intencion De maintenir vostre folleur. Car tost après, de ma puissance Vous absouldray, en espérance Que doulce sere^ envers tous. Et vous enjoings, par penitance. De donner demain allegance A cellui qui se meurt par vous ; CHARLES d’ori.éans. i(. i6