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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/522

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Lequel, par vostre gram rigueur, Seuffre, comme j’entens, doïeur, Et sans cause pugnicUm ; Dont jà n’aure^ remission. Tant qu’il en soit hors, j’en suis seur, Ma tresbelle^ plaisante seur.

RONDEAU. Par le duc de Bourbon. Je sens le mal qu’il me convient porter Non advenu, mais je crains qu’il aviengne. Et qu’en la fin maleureux je deviengne. Sans m asservir ailleurs, ne transporter. S’ainsi advient qu’à cort on m’abandonne, Qiie Dieu ne vueille ! que fer ay je sans per’ Las! je ne sça^^! si ce mal on me donne. Des malheureux je seray le non per. Pour le meilleur, il me fault déporter Jusques à tant que ce maleur me viengne ; Mais à ma Dame hardiement en souviengne , Car, pour tousjours sa rigueur supporter, Je sens le mal qu’il me convient porter.

RONDEAU CCLVIII. Response d’Orléans à Bourbon. A voz amours hardiement en souviengne, Duc de Bourbon ; se mourez par rigueur, Jamais n’auront ung bi bon serviteur, Ne qui vers eulx tant loyaument se tiengne.