Aller au contenu

Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/528

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCLXV. J’en baille le dénombrement Que je tiens soubz vous loyaument, Loyal Désir et Bon Vouloir; Mais j’ay trop engagé Povoir, Se je n’en ay relievement. Je vous ay servi longuement, En y despendant largement Des biens que j’ay peu recevoir. J’en baille le dénombrement Que je tiens soubz vous loyaument, Loyal Désir et Bon Vouloir. Vieillesse m’assault Tellement, Et me veult à destruisement Mener, mais, veu qu’ay fait devoir, Que m’aiderez j’ay ferme espoir. A mes droiz voyez les Comment, J’en baille le dénombrement.

RONDEAU CCLXVL Je suis à cela Que Merencolie Me gouvernera. Qui m’en gardera ? Je suis à cela. Puisqu’ainsi me va, Je croy qu’à ma vie Autre ne sera, Je suis à cela.