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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/540

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Bon Temps n’aura jour de sa vie; Puisqu’il y est, de scn maleur, Dedans le livre de Douleur Lui est force qu’il estudie, Escollier de Merencolie.

RONDEAU CCLXXXI. Et fust ce ma mort, ou ma vie, Je ne puis de mon cueur chevir Qu’il ne vueille conseil tenir Souvent, avec Merencolie. Si lui dy je que c’est folie ; Mais comme sourt ne veult oïr; Et fust ce ma mort, ou ma vie. Je ne puis de mon cueur chevir. A Grâce, pource, je supplie Qu’il lui plaise me secourir; Au paraller, ne puis fournir, Se ne m’aide par Courtoisie, Et fust ce ma mort, ou ma vi?.

RONDEAU CCLXXXII. Allez vous en d’ont vous venez, Ennuyeuse Merencolie, Certes on ne vous mande mye, Trop privée vous devenez. Soussy avecques vous menez, Mon huis ne vous ouvreray mye. Allez vous en d’ont vous venez, Ennuyeuse Merencolie.