Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/555

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> On congnoistra qu’est de clergie D’Orléans trait de Lombardie. Tous bien faiz convendra trouver. Dieu lea en puisse guerdonner !

RONDEAU CCCVII. M’appelez vous cela jeu ; En froit d’aler par pays ? Or pleust à Dieu que à Paris, Nous feussions emprès le feu ! Nostre prouffit veulent peu, Qui en ce point nous ont mis ! M’appelez vous cela jeu, En froit d’aler par pays ? Deslyer nous faut ce neu, Et desployer faiz et dis, Tant qu’aviengne mieulx ou pis, Passer convient par ce treu ; M’appelez vous cela jeu?

RONDEAU CCCVIII. Prenons congié du plaisir de noz yeulx, Puisqu’à présent ne povons mieulx avoir, De revenir faisons nostre devoir, Quant Dieu plaira, et sera pour le mieulx. Il faut changier aucunefoiz les lieux, Et essayer, pour plus, ou moins savoir. Prenons congié du plaisir de nos yeulx, Puisqu’à présent ne povons nr.jeulx avoir.