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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/557

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Au temps passé, Jeunesse si jolie Me gouvernoit ; las ! or n’y suis je mye, Et pour cela, pour Dieu, que excusé soye; Saluez moy toute la compaignie Où à présent estes à chiere lie, Et leur dictes que voulentiers seroye. Amoureux fus, or ne le suis je mye. Et en Paris menoye bonne vie ; Adieu Bon Temps, ravoir ne vous saroye, Bien sanglé fus d’une estroite courroye, Que, par Aige, convient que la deslie. Saluez moy toute la compaignie.