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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/576

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116, bal. IV. On appelait Frères de l’Observance ou Observantins, des moines réformés de l’ordre des Franciscains. C’est par allusion à la sévérité de leur règle que notre poëte parle des amoureux maltraités par leurs dames et réduits aux angoisses de l’amour.

120. Les poëtes de la cour de Charles exercèrent leur verve sur le thème de cette ballade, fort digne, par son style, d’appartenir à notre poëte, bien que sa place dans les manuscrits puisse porter à supposer qu’elle n’est pas de lui.

121-21. Il faut comprendre comme s’il y avait : d’Espoir.

122. Il est possible que la ballade VI et les suivantes jusqu’à la page 135 inclusivement ne soient pas de Charles d’Orléans. Elles se trouvent dans les manuscrits, mêlées à des pièces portant les unes le nom de notre prince, les autres le nom de divers auteurs. Celles que nous signalons ici n’ont aucune attribution. Nous en dirons autant de la ballade XXIII.

125-4. Estimée d’après le cours établi par Loyauté.

126-2. Exposée aux coups de.

131-6. Pour qui, aux yeux de qui regarde.

131-26. Et quand je les donnerai.

132- 15. Les rois de France ont cette formule : Car tel est notre plaisir.

133-13. Je dis, pour conclure.

136-20. Jeu de mots sur le sens de faille qui désigne un jeu et aussi veut dire manquement.

140. Cette ballade — nous lui conservons cette désignation donnée par les manuscrits, bien qu’elle n’ait pas les caractères propres au genre — laisse comprendre, dans son obscurité, qu’il s’agit de Marie de Bourgogne, fille de Charles, duc de Charolais. La ballade suivante est liée à la précédente, dans ces manuscrits, sans en être séparée par le titre constamment mis en tête des autres pièces. Toutes deux sont suivies par un morceau signé Vostre povre escolier françois, et qui est peut-être de Villon.

142-32. Le manuscrit que je suis généralement donne bien soine J’ai cru voir là une mauvaise copie. Some serait ici la traduction grossière de summa, très-grande. Je répète d’ailleurs que cette pièce, lourde, obscure, à physionomie antique ne saurait être de Charles d’Orléans.

143-8. Dovre, Dover, Douvres, ville anglaise sur les bords du détroit du Pas de Calais.

152, ballade VII. Une de celles que le Jardin de Plaisance a empruntées à Charles d’Orléans.

153. Ballade VIII. Ce duc de Bourbon est vraisembiablement