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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/150

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ijS Histoire

dit des Mines, où il avoir travaillé,^ ï»44» Fonercflcs bâries par les Jurait es pour la garder, des Garnifons qu'ils y encrcœ- noienr, des armes dont elles étoientbicA pourvues : & il prorefta qu*il ne fc (bave- noir point d'avoir jamais rien dit de païen. Il fuc appliqué à la que(Hon , & la fores des tourmens ne put tirer de lui aatxe chofe, flnon q'ie, s'il avoir jamais parlé de Mines & de Fonereffes, il falloir qu'il fut ivre. «Hé bien, dit le Gouvcmeuri 3» ivrcfTe ou impofture , il t'en coûtera la M vie , )3 Se il le Condamna fur le champ à être pendu. Les Jéfuites crurent dev(nt demancier fa grâce , .& à force de prieref ils obtinrent qu'il en fut quitte pour aeux centl coups de fouet.

Ces Religieux fe flattoient qu'une ca- lomnie qui avoit (i mal réu(fi à fes Autenn, ne leur laiHeroit que la honte de l'avoir inutilement cmploïée pour les perdre: mais elle étoir de la nature de celles , dont les premières impreffîons laifTent des traces qui ne peuvent être effacées par les juftifîcations les plus authentiques» Ce font comme les racines d'un arbre qu'on a coupé , fi on ne les arrache jufqu'à la der- nière , une feule fuffit pour le reproduire. Ainfî nous verrons bientôt les Mines d'or du Paraguay faire plus de bruit que jamais , fe mulnplicr même, & s'étendre au-delà de la Province d'Uruguay ;. & quoique ren- trées encore dans le centre de la terre^par les Déclarations les plus folemnelles & publiées après les recherches les plus exades, paifci dans l'an & dans l'autre hémifphàre poot