DU Par AOUAT. Liv, XL 141
s s'appcrçurcat que ce qui cmpéchoit i^j^^. effet de leurs charitables remontrances, toit la crainte q«e l'on avoit du premier lUteur de tout ledéfordrc, ils prirent le >arà de faire un coup d'autorité , qui leur ^ufllc. Ils trouvèrent le moïen d'attirer le ^acique,fon Pils & fes deux Neveux hors de La, Bourgade , dans un endroit où ils avoient apofté des Indiens d'une autre Réduâion , donc ilsétoient bien sûrs. Ces Néophytes les faifirent & les menèrent dans une des Réduâions de la Province d'Uruguay, éloi- gnée de deux cents lieues de la leur : on n'en fut pas plutôt inftruit dans celle-ci , qu*on n'y trouva prefque plus de difficulté à fûre rentrer tout le monde dans le de- voir ^ & la première ferveur y aïant enfin été rétablie, de nouveaux Proféiytcs y
vinrent de tous côtés. ■
On apprit de quelques-uns d'eux , que p/oicVd'un des Guiraporcs & plufieurs Nations voi- nouvel Eu- fines paroifibient fort di(pofés à vivre fous blifiemenc» la conduite des Pères de la Compagnie ; & comme tous ces Indiens étoicnt établis à l'Occident 4u Paraguay , on jugea l'occafion fiivorable pour entrer par-là dans le Chaco y ou du moins pour étaolir une communica- tion plus aifée & plus courte , entre les Pro- vinces du Tucuman & du Paraguay , que l'on cherchoit depuis long-tems. Les Mif- fionnaires des Itatines en écrivirent à leur Provincial, lequel pria le Père Romero,
Iui fe trouvoit pour lors à TAfTomption , e (c charger de cette entreprife, fuppofé qu'il jugeât qu'elle pût réuffir.
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