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. culte pour accorder tout ce qu*il denum-
^^' doit. LcsJéfuites nommèrent d'abord pour leur Juge-Confervateur Dom Gabriel de Peralta , Doïen de la Cathédrale j mais il leur repréfenta quViant eu des démêlés perfonncls avec Dom Bernardin , il ne lui convenoit point d'être fon Juge 5 & il les pria d'en choifîr un autre , ajoutant qu'il ne fefufoit pas de juger les Compli- ces & les Exécuteurs des violences du Pré- lat. Rien n'étoit plus raifonnable , & les Jéfuites nommèrent fur le champ ^poui leur I Juge-Confervateur contre rÉvcquc, lé Pcre Pierre Nolafco , Supérieur des Reli- gieux de la MerciJ, qui voulut bien fc char- ger de cette commimon , & comme il fallut commencer par juger le premier Âuteui de tout le mal, dès que toutes les permifTions furent arrivées de la Plata >. il mit Taffâîrc . 1*'^^^^"^ en règle. Dom Bernardin aiant refufé de ioutuuuîx. ^ répondre à toutes les fommations qu'il lui fît faire , & continuant à .agir comme s*il n'eût rien fait , qui ne fût dans les règles, le P. Nolafco , après avoir oui tous les Té- moins 3 & obfervé toutes les formalités que demandoit une Caufe de cette imponancc,^ figoa & publia fa Sentence définitive , le 19 d^Oftobre 1 6^f, On la trouvera dans les Preuves en Efpagnol & en François , telle qu'on me Ta envoïée d'Efpagnc dans ces deux Langues. Celle du Doïen de la Ca- thédrale ne fut prononcée & fîgnée que le al de Janvier i^vi. Comme elle entre dans un très grand détail de tout ce qui s*étoit paffé au fujet de l'expuldon des Jé- fuites , fa longueur m'a auifi obligé de la rcnvoïer dans les Preuves.
