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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/361

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DE t'HlSTOlISLE DU PARAdtJAY. J/J

qui , pris dans fon propre fcns , a été cm- i^cg ^ ploïé par S. Paul en parlant de J. C. N. S. Nunquam enim Angdos apprehcndit ^ Jed \l>^^f^\^ Semen Abraha apprehendit ^ Hcb. i. i6\ „„ & dansla féconde Lettre à Timothée^ i , 7. catichismy Ex fimine David. On peut voir les divers Guarani. fens que donnent à ce terme les Inter- prètes en expliquant ces paiTages de l'Apâ- tre, ils remarquent qu*ii ne mérite aucune cenfure,' puirquil a différentes (îgnifîca- tiens > telles que font la nature humaine , ]a chair » le fang , la lignée , la defcen- dance , les enfans & les fucceflcurs , ce qu'entend TApôtre par ce terme , fulvant Texplication qu*en donnent les Saines de ]es Interprètes. Ccft ce qu'on peut voir daos le Père Benoit Judiniani par la ma- nière dont H explique ce pafTage j dans le Doâear Angélique faint Thomas , an même paflage , Leçon ) 5 dans Lyranus , & dans la Glofe ordinaire , nonobflant que ce même terme (îgnifie audi la femencc , fuivant les Septante fur ce paffage ; Mulier^ fi fufcepto feminc pepererit fiïium , &c, où 1 on voit par ce qui précède & ce qui fuit , que c*eft là fa fîgnification propre -, comme lorfque l'Ecriture , parlant des Arbres & des Plantes , dit : Producat Terra herbam virentcm & facienttm femen. Or tout cela convient ezaâcmcnt aux termes que Irdrc Seigneur £vcque ccnfuie comme héréti- ques.

Enfin , il juge que ces mots ne méritent pas une telle cenfure , parceque le très vé- nérable Père Louis de Bolaiios aïant éoé un Homme d une fi grande fainteté , que