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— \ avoit offienfé , & qui avoir la force en
.^"**5' main. Mais le Perc de Cardcnas conti- nuoit toujours fes propos injurieux , & y ajouta des menaces bien indécentes dans un Homme de fa profeflion. Dom Gré- gorio fc crut enfin obligé de demander Té- îoignement d'un Religieux oui fcandalifoic la Ville , & en parla férieufement à TEvé- quc , qui répondit que fon Neveu ne dé- pcndoit point de lui j mais qu'il lui feroic de fi févcres réprimandes , qu'elles robli- geroicnt à changer de conduite.. Il le fit appeller en effet , lui dit des chofès affez dures , lui ordonna de baifer la terre , de réciter quelques Prières , & d'être à l'avenir plus circonfped.
Le Gouverneur apprenant qu'il en avoic été quitte pour cela , s'adrefTa au Gardien du Couvent de Saint François , lui repré- fcnta que le Père de Gard en as logé aans une Maifon particulière s car il avoit quitté TEvéché pour être plus en liberté , vivoit d'une manière qui deshonoroit Ton Habit , & qu'il étoit à propos de le renvoïer zxk Pérou. Le Gardien répondit que le Pci^ de Cardcnas n'étant pas de fa Maifon, il , n'avoir aucune autorité fur lui. Alors Dom
Grcgorio ne trouvant perfonnc qui vou- lût , ou qui put lui rendre juftice , fe crut autorifé a fe la faire lui-même ; il donna ordre au Mcftre de Camp général. Dont Sébaftien de léon & Zaraté , de faire con- duire en prifon ce Relifrieux ; mais celui-ci en aïant été averti , fe tinr fi bien fur fes gardes qu'il ne fut pas polfible de Tarrêtcr. te Gouvcroeur fc flatta que la crainte de
