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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/75

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Dt! ?ARACTJA Y. Liv. X. et

tlatoît nulles toutes les abfolutions que le ^ *"

P. Truxillo avoit données aux Excommu^ ^•44* niés. Elle fut bientôt fuivie d'un Ecrit fort long, qui nétoit qu'un tiflu d'invc^ives contre ceRelieieux, contre le Gouverneur, & contre pluueurs Perfonnes des plus dis- tinguées de la Ville; quelques autres Pè- res de fon Ordres n*y étoient point plus ' épargnés 5 & ufle Lettre de FEvcque du Tu- cuman nous apprend que les Jefuites n'y étoient pas mieux traités , mais que ces Pères , contents du témoignage de leur confcience , & de celui que leur rendort le Public j ne crurent pas devoir y faire la moindre attention.

Enfin il parut une nouvelle Sentence H interdît d* d'excommunication contre les deux Ecclé- ?.°"^3e ^ fîaftiques fugitifs ': die étoit accompagnée *^* '* d'une défenle , fous la même peine , & d'une amende pécuniaire, de traiter -avec le Gouverneur & même dé lui parler, & d'une nouvelle Sentence d'interdit fur tou- te la Ville. Lefeuljour de Noël étoitex^ cepté , & celui de la Circoncifion pour la feule Eglife du Collège. Il y a bien del'ap- parcnce que le Père de Cardenas n croit plus avec fon Oncle ; mais ce Prélat avoit depuis peu auprès de lui un autre Religieux bien capable de remplacer fon Neveu. Il fe nomn moit François Nieto , & depuis vingt-fix ans il étoit Apoftat de l'Ordre de Saint " "Auguftin. Apres avoir long-tcms erré dans les Habitations Indiennes du Paraguay,,, qu'il fçandalifoit parfon libertiiiage , il tut appelle à l'AfTomption par l'Evêque qui ne le coonoiiToit apf aremmem pas.aiTez.;}, on: