€% Histoire
■•" qui vouloir le retirer du dcfordre ou il vî-<
11 prend pour Ce qui eft certain , c*eft que la première fon CoBfcf- chofe à quoi il rcmploïa , fut à informer fcuruiiRcIi- contre D. Pedrc de Mendozc , Curé d*unc gicux Apof- paroifTe nommée la Chandeleur. On fiit fort étonné de voir un Homme fi juftement décrié devenir en quelque façon TArbitrc ■du fort de cet Ecclclîaftique , & d'appren- dre prefqu*au(ïi-tôt que fur fcs informa- tions, Mendoze,'qui auroit dû rougir de ravoir pour fon Avocat , vcnoit d'être privé de fa Cure & déclaré incapable de
Î^offéder jamais aucun Bénéfice , & cela ans avoir été ni oui ni confronté. Le Perc Nieto ne s'accommoda pourtant pas long- tcms du genre de vie qu'il menoit , & vou- loit reprendre celui qu'on lui avoit fait quitter 5 mais TEvcque le retint , le prit pour fon ConfeiTeur , & lui promit la pre- mière Prébende dont il pourroit difpo(er. Le parti étoit trop bon pour n être pas ac- cepté : Nieto renvoïa l'Indienne qu'il cn- tretenoit , avec les Enfants qu'il en avoit eus , & devint le principal Confident d'un Evcque toujours aveugle fur les défauts de quiconque fc livroit à lui , tandis que tout lui paroiiToit fufpeâ:- dans ceux qui n'a- voient pas la complaifance d'entrer dans toutes fes vues.
Son refTentiment contre le Chanoine San- chcz étoit alors ce qui paroifToit l'occuper davantage. Il prononça contre lui une Scn- tphcc , qui le privoit de fon Bénéfice , le Séclaroit inhabile à en pofTcdcr aucun, friv.é de tout droit d'immunité , & le locr;
