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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/97

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» tr Paraguay, tiv. X, S f ïe Public 5 & n^ëtoient venus jufqu'à lui — -^— — que par des Lettres particulières , que fes ^'

Amis lui éctivoient de la Plata : on le foupçonna même d'en avoir intercepté quel- ques-unes , où 4'on mandoit la même cho- ie à èÊS Particuliers.

., D'ailleurs , quoique le Gouverneur com- Ce qui U mençât à montrer un peu plus de fermeté '^irurc. dep^is les dépêches iqu il avoir reçues du Viceroi , il ne le craignoit point , & il favoit qu'il en étoit craint. Il comptoir même qu'il lui en couteroir peu pour lui faire approuver tout ce qu'il venoit de faire , & il fe tenoit encore plus affuré du Peuple. Il fe flattoir que les Tribunaux fupcrieurs Àç, r Amérique n'oferoient rien entreprendre contre lui , & que les Cours^ de Rome & de. Madrid approuverorenc routes fes dé- marches 5 qui n'avoient , difoit - il , d'au- tre motif que le rétabliffement dfes droits & de la liberté des Eglifes. Enfin il ne doutoit point du feco^rs du Ciel y pour chaffer les Jéfuites de leur Collège & de leurs Miflions •, parceque la gloire de Dieu, difoit-il 5 y étoit intérefféc.

Il n'en conveiioit pas moins qu'il avoir n travaille- bien des mefures à prendre , pour afTurer à gagner le fe fuccès de (bn entreprife contre ces Re-^^^^"^^•' ^^;ieux ,&,ilcrut devoir commencer parla fakc agréer au Gouverneur , ou du moins par l'engager à ne s'y pas oppofet. Il eut avec lui plufieurs entretiens ,. dans lesquels iL s'efforça de lui perfuader que la bonne* intelligence qui avoir régné entre eux dans les premiers jours , depuis fon arrivée dans*. fba Diocèfe ^ dUiecoit encore ,. fi des> vj