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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/98

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S4 Histoire

- Hommes , donc une dangereiife politique

^ '*'** régloit toutes les adions , n'àvoient trou- blé un concert fî fatal à leurs pernicieux deffcin ; qu'ils avoient fur-tout faifi Tocca- £on de Tenlevement du Père de Cardenas, pour l'aigrir contre lui : il ajouta qvi^il re- connoifloit qu'ails Tavoient engagé trop loin 5 & qu'il vouloit réparer ce qu*il y avoit eu d'excefl'if dans la févérité dont il avoit ufé à fon égard ; qu'il y étoit encore porté par ce que le Provincial des Dominiquains lui avoit appris de Ùl Fa- mille 5 lequel entre autres chofes lui avoit dit qu'il avoit au Chili une Fille , dont le bien ne rcpondoit , ni à fa naiffance , ni à fon mérite ; qu*il vouloit contribuer a l'établir d'une manière convenable ^ & que pour cela il lui remettoit les quatre mille ccus qu'il devoit. encore, pour avoir été abfous de fon excommunication 5 "^ qu'il rendroit une Sentence favorable pour lui , au fujet de l'outrage qu'il avoit fait à fon Neveu , en y relevant les excès où ce Re- ligieux s'étoit porté contre fa perfonne. Il joignit à cela bcauccMip d'autres promeffesj & Taflura qu'il auroit toujours fes intérêts à cœur , fauf les droits de l'Eglife , pour Icfquels il étoit réfolu de facrifîer )a(qu*à fa vie , comme tout Evêque eil obligé de faire. y

întretien iu Peu dc^ jours après , Dom Grégorit» Tcçut P.Lopczavec une vifite du Provincial des Dominiquains, Je Gouvci- lequel commença à lui parler de manicre a lui faire entrevoir ce qui engageoit liir- tout Dom Bernardin à fe reconcilier avec lui. Ce Père ouvrit la converfatioa par