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ÉROSTRATE
Opéra en deux actes de MM. Méry et E. Pacini,
musique de M. Ernest Reyer.
musique de M. Ernest Reyer.
Il doit y avoir une femme dans l’histoire d’Erostrate, dit une chronique vénitienne, en racontant la mort d’Irène, à Constantinople. Cette chronique a raison :
« Érostrate incendia le temple d’Ephèse, septième merveille du monde, pour illustrer son nom et pour plaire à une femme.
« Voilà ce que tous les historiens ont rapporté les uns après les autres connue les échos de Panurge.
« Érostrate signifie en grec, le guerrier, le soldat, le héros de l’amour. C’est le nom le plus charmant qui existe, mais il ressemhie beaucoup plus à un surnom glorieux qu’à un nom d’incendiaire stupide.