que analogie. Tous deux chantent bien sur les
vers poétiques et doux. Mais là s’arrête la ressemblance.
M. F. David possède un talent d’écrivain
qui lui permet de réaliser et d’exprimer clairement
sa pensée. Il sait tirer parti des moindres choses,
mettre en relief les plus petits incidents, et c’est
précisément ce talent-là qui manque à M. Reyer,
ou manquait à l’époque où il écrivait Érostrate et
la Statue. Lorsqu’il lui sera donné de faire entendre
son opéra : Sigurt, il détruira certainement
les observations que nous venons de noter. Nous
nous sommes appliqué à rester juste envers un
musicien que les traits acerbes de la critique et
du public ont percé de part en part, en appelant
de tous nos vœux une revanche à sa défaite de
lundi.
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24 octobre 1871.