le chœur : « Salut, salut, Haroun ! » franchement original, les airs de danse et enfin les couplets de Splendiano, très-bien chantés par M. Potel.
Nous voudrions faire un semblable compliment à Mme Prelly ; mais son interprétation est de tous points défectueuse. Cette chanteuse ne peut décidément prétendre qu’à des succès de beauté. M. Duchesne a chanté tant bien que mal le rôle difficile d’Haroun. Les chœurs et l’orchestre méritent tous les éloges.
La mise en scène est fort soignée : décors, costumes, accessoires sont d’une vérité, d’un goût exquis. Nous félicitons la direction de l’Opéra-Comique des soins dont elle a entouré l’opéra de MM. Gallet et Bizet, dans l’espoir que les représentations ne seront pas interrompues aussi brusquement que celles du Passant, de MM. Copée et Paladilhes.