études de la partition ; à M. Hurand incombé la direction
des chœurs, et déjà M. Chodzdopol s’attache
à pénétrer les secrets de l’admirable orchestration de
l’œuvre. La partition sera donnée dans son intégrité
absolue, avec le respect qu’elle commande.
Comme cela se pratique à Vienne, et comme on l’avait fait au Théâtre-Lyrique, la troisième ouverture de Fidelio, celle d’Eléonore, sera exécutée pendant l’entr’acte, sans préjudice de la première : l’ouverture en mi. On nous assure qu’un supplément de choristes doit être ajouté au personnel ordinaire, comme cela se fait toujours pour le célèbre « chœur des prisonniers » et le grand finale du second acte, mesure très-sage, si l’on veut donner à ces morceaux la sonorité vocale et l’effet qu’ils produisent ailleurs.
Voici la distribution des rôles :
Fidelio, Mlle Krauss ; Marcelina, Mlle Ricci ; Florestan, Nicolini ; Giacinio, Palermi ; Pizarro, Agnesi ; Rocco, Ciampi ; le Ministre, Zimelli.
Le rôle de Fidelio semble avoir été écrit pour les qualités dominantes du talent passionné de la Krauss. Les journaux allemands m’ont appris qu’il fut à Vienne le plus grand de ses succès. Elle le retrouvera chez nous.