chargés des seconds rôles, si tant est qu’il en existe
dans cet ouvrage, où il n’y a pas une mesure qui ne
soit l’expression vraie et élevée de la situation.
M. Agnesi a dit d’une façon remarquable et avec une grande puissance de voix son air avec chœurs. M. Ciampi a apporté un soin tout particulier dans la composition de son rôle. Il dit avec beaucoup de finesse ses couplets du premier acte ; nous pourrions encore citer nombre de passages très-bien rendus par cet artiste consciencieux. M. Palermi, dans un rôle écrit trop bas pour sa voix, mérite aussi des éloges. Mlle Ricci, excellente musicienne, a mis beaucoup de grâce et de vivacité dans le rôle gracieux de Marceline.[1].
La bataille a été livrée et gagnée en présence d’un public qui n’a pas cessé un instant de partager l’émotion des interprètes.
- ↑ Cette jeune artiste, nièce de l’auteur de Crispino e la Comare, est morte l’année suivante en Italie.