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commence par exposer l’erreur de ceux qui attendent cette forme suprême du drame de l’opéra actuel, où contrairement à la nature des choses, la poésie est subordonnée à la musique.

Commençons par nous occuper exclusivement de la nature de cet opéra.

R. WAGNER.
(Traduit de l’allemand.)

Si le lecteur a lu jusqu’au bout avec attention cette Introduction critique de M. Wagner, peut-être, aura-t-il pu, dans ce fatras de doctrines fausses, d’assertions hasardées, de syllogismes contradictoires où l’ithos vient en aide au pathos pour la plus grande, confusion des esprits raisonnables, démêler ses véritables pensées. Nous en aborderons l’ensemble et l’appréciation lorsque nous aurons dit quelle est l’impression première qui pour nous s’est dégagée de l’étude de ces quelques pages.

Évidemment, si M. Wagner écrit, c’est non point pour éclairer ses contemporains sur les questions délicates d’esthétique et de philosophie artistique qu’il aborde avec une égale désinvolture, mais en