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ment profond ? Lui aussi pourrait s’écrier : « Mon Dieu, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »

V

Ayant seulement en vue la direction des orchestres, et ne voulant pas entrer plus avant dans la question de l’opéra, il me reste à déclarer que ce chapitre est le dernier. Il n’y a pas lieu de prendre au sérieux la manière dont nos maîtres de chapelle s’acquittent, à l’Opéra, de leurs fonctions de chefs d’orchestre. Elle n’intéresse que les chanteurs, qui peuvent avoir à se plaindre de tel ou tel chef d’orchestre, soit parce qu’il ne se prête pas à leurs exigences avec assez de complaisance, soit parce qu’il ne les seconde pas avec assez de zélé ; bref, il ne peut s’élever de discussion à cet égard que sur le terrain de la pratique la plus vulgaire. Mais il n’y a pas à s’en occuper à un point de vue plus élevé, à celui de l’art proprement dit. S’il y a un mot à dire sur cette question, moi seul jusqu’à présent, dans toute l’Allemagne, suis en mesure de dire ce mot ; c’est pourquoi je me permettrai, en manière de conclu-