Page:Charrière - Trois femmes, 1798.djvu/117

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vous, faites le reste de l’ouvrage sans lui. Cela n’a servi de rien. Elle n’a tenu compte de ce que je disois, jusqu’à ce que, ma foi ! elle se soit vue chargée d’un fardeau qu’elle ne peut mettre sur les épaules de Mr. Lacroix, quelque complaisance qu’il lui ait montrée et qu’il lui montre encore ; laquelle complaisance continue à être très-agréable à Josephine. Vous m’étonnez beaucoup, dit Mme. de Vaucourt. Josephine n’aura pu empêcher Lacroix de lui rendre quelques services, dit Émilie ; mais qu’est-ce que cela prouve ? Rien au monde dont vous deviez vous offenser ; et je suis bien sûre qu’une fois qu’elle vous aura pour mari et pour protecteur, elle ne pensera à aucun autre homme : ses sermens et sa