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Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome III, 1827.djvu/168

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desplaisir, il y a offense. Nous recepvons souvent desplaisir d’autruy, qui toutesfois ne nous a poinct offensé de faict ny de volonté, comme quand il nous a demandé ou refusé quelque chose avec raison, mais qui estoit lors mal à propos pour nous. De telles choses c’est trop grande simplesse de s’en fascher, puis que ne sont offenses. Or les offenses sont de deux sortes : les unes traversent nos affaires contre equité ; c’est nous faire tort : les autres s’addressent à la personne, qui est par elles mesprisée et traictée autrement