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Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome III, 1827.djvu/62

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(…) ; ou à tout le moins l’egale, avec toute demonstration que l’on estoit obligé à mieux, et que cecy n’est pas pour satisfaire à l’obligation, mais pour monstrer qu’on se recognoist obligé. 3 que ce soit très volontiers et de bon coeur : (…). 4 si l’impuissance y est de le rendre par effect, au moins la volonté y doibt estre, qui est la premiere et principale partie, et comme l’ame tant du bienfaict que de la recognoissance : mais elle n’a poinct de tesmoin que soy-mesme ; et faut recognoistre non seulement le bien receu, mais encore celuy qui a esté offert, et qui pouvoit estre receu, c’est-à-dire la volonté du bienfacteur, qui est, comme a esté dict, le principal.