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LES TROIS LIVRES
DE
PORISMES D’EUCLIDE,
RÉTABLIS POUR LA PREMIÈRE FOIS, D’APRÈS LA NOTICE ET

LES LEMMES DE PAPPUS , ET CONFORMÉMENT AU SENTIMENT DE R. SIMSON SUR LA FORME DES ÉNONCÉS DE CES

PROPOSITIONS.

INTRODUCTION.

§ I. — Exposé historique. —Premiers essais de divination de la doctrine des Porismes. — Ouvrage de R. Simson. — Questions non traitées dans cet ouvrage. — Ce qu’il reste à faire pour rétablir les trois Livres d’Euclide.

Parmi les ouvrages des mathématiciens grecs qui ne nous sont pas parvenus, aucun n’a plus excité les regrets et la curiosité des géomètres des siècles derniers que le Traité des Porismes d’Euclide.

Cet ouvrage ne nous est connu que par la Notice qu’en a donnée Pappus dans le VIIe Livre de ses Collections mathématiques (1), et par une très-courte mention de Proclus

(1) Pappus, mathématicien d’Alexandrie, florissait vers la fin du IVe siècle de notre ère. Ses Collections mathématiques en huit livres , dont malheureusement les deux premiers nous manquent, sont un ouvrage extrêmement précieux pour l’histoire des mathématiques. Pappus y fait connaître des recherches sur toutes les parties de la géométrie, et même sur les machines dans le VIIIe Livre, et fournit des notions sur beaucoup d’ouvrages dont