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Les rapports des douze juges de paix pour le mois de novembre furent transmis, le 16 décembre, au secrétaire d’État des colonies par le gouverneur, qui s’en déclara « on ne peut plus satisfait. » Mais, voulant pénétrer jusqu’au fond de la situation où se trouvait la colonie, il annonçait au ministre qu’il allait étendre la série des questions qui jusqu’alors avaient servi de cadre à ces documents[1].

Après avoir répondu, le 18 décembre, à la dépêche ministérielle du 30 septembre, qui demandait des renseignements sur la situation économique des différentes colonies, sir Carmichael Smyth se résumait en ces termes :

« Maintenant il ne saurait s’élever aucun doute, même dans l’esprit de l’adversaire le plus décidé du système d’apprentissage, sur les bons résultats déjà obtenus et qui continueront d’être obtenus jusqui’à l’expiration des six années que doit encore durer ce système. Il dépendra tout à fait des planteurs, par la manière dont ils se seront conduits à l’égard des apprentis pendant les six ans d’épreuve, de les amener à continuer de travailler sur les habitations à la cessation de l’apprentissage. Les plus éclairés parmi les planteurs se rendent un compte exact de leur position : le sentiment de leur propre intérêt ne peut manquer de leur inspirer des dispositions douces et conciliantes[2]. »

1835.Un avis du gouverneur, publié dans la colonie et transmis au ministre le 22 janvier 1835, attesta la conduite exemplaire de la population noire au commencement de l’année[3].

  1. Documents parlementaires, part. II, p. 164, dépêche n° 119, avec annexes.
  2. Ibid. p. 170, dépêche n° 120.
  3. Ibid. p. 172, dépêche n° 121.