Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/130

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clavage en principe, mais seulement comme se, rabâchant à leurs droits de propriété. L’indemnité admise, ils sont prêts à renoncer au principe, fiers de montrer que leurs sentiments répondent à ceux de la Métropole pour la population esclave. Tout ce qu’ils demandent, c’est d’être traités avec équité[1] ».

Le 25 novembre, le bill d’exécution de l’acte d’émancipation, après avoir subi toutes les épreuves, fut rendu à l’unanimité par l’assemblée, ainsi qu’une loi sur le vagabondage et un bill de police[2].

Le gouverneur et le secrétaire d’État des colonies reconnurent qu’excepte quelques points secondaires sur lesquels il y aurait à s’entendre, le bill d’exécution répondait sincèrement à l’esprit général de l’acte du parlement. « Par l’empressement de la colonie à se rendre aux vœux de la métropole, ajoutait le ministre, elle s’était acquis sa juste part à l’indemnité[3] ».

Lord Mulgrave ne s’était pas dissimule les difficultés que le bill sur la police rencontrerait dans l’exécution. En effet, au moment de quitter la colonie, il organisa une police provisoire, en attendant celle qui se combinerait avec un système de colonisation intérieure[4].

Le 19 mars 1834, deux ordres en conseil sanctionnèrent1834. l’acte de la législature rendu pour l’exécution de l’acte d’émancipation dans la colonie. En résultat, l’esclavage fut

  1. Documents parlementaires, part. I, 1833-1835, p. 27, annexe à la dépêche no 2.
  2. Ibid. p. 31, dépêche no 7.
  3. Ibid. p.33 dépêche n’8.
  4. Ibid p.37, Memorandum.