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Le 4 mars, sir Carmichael Smyth fut enlevé par une fièvre pernicieuse, et le major Orange lui succéda[1]. La perte de sir Carmichael Smyth fut vivement sentie dans la colonie. Lord Glenelg, secrétaire d’État des colonies, en répondant à la dépêche qui lui annonça cette perte, s’exprimait en ces termes :

« A la nouvelle de la mort de sir Carmichael Smyth, j’ai dû m’acquitter du pénible devoir d’en informer la reine, qui en a éprouvé une douleur profonde. Cette perte, faite par le service de S. M., affecte sensiblement son gouvernement. Pour ma part, il m’est difficile de vous exprimer tout le chagrin que me cause cet événement ; je le déplore comme une calamité publique, et par les sentiments de haute estime et de respect que m’inspirait personnellement sir Carmichael Smyth[2]. »




ACTES OU ORDONNANCES

RENDUS PAR LA MÉTROPOLE ET L’AUTORITÉ COLONIALE À LA GUYANE.

Ordonnance qui institue des cours inférieures de justice criminelle dans la colonie (22 janvier 1834).

Ordonnance sur le classement et l’enregistrement des esclaves devenant apprentis (8 février 1834).

  1. Documents parlementaires, part. V (2), p. 217, dépêche n° 173.
  2. Ibid. p. 220, dépêche n° 175.