La promulgation de ce nouvel acte devait, dans les prévisions du secrétaire d’État des colonies, décider les législatures ou les conseils de gouvernement à prendre l’initiative de la suppression générale, au 1er août 1838, du système d’apprentissage, qui, aux termes de l’acte d’abolition de l’esclavage, n’expirait, pour les populations rurales, qu’au 1er août 1840.
Il s’agissait donc de pourvoir aux mesures réclamées par la transition du travail réglementé au travail libre.
On concevra que les ordres généraux de la métropole se soient ralentis, à mesure que la liberté achevait de s’organiser.
Moins nombreux, en effet, que ceux qui fondèrent le système d’apprentissage, les nouveaux ordres par lesquels s’opéra la transition de la liberté restreinte la liberté définitive présentent encore un plus haut intérêt.
On s’est donc appliqué à reproduire ces nouveaux ordres d’une manière aussi distincte, aussi fidèle, mais plus développée, que ceux de la première série qui correspondent à la période d’apprentissage.
