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D


Dépêche, du 31 juillet 1838, du même aux gouverneurs des colonies de la Couronne[1].


Transmission de l’ordre en conseil du 30 juillet 1838, sur la migration des travailleurs, mentionna dans la précédente dépêche.

E


Dépêche, du 13 août 1838, du même aux gouverneurs des possessions des Indes occidentales.


Le gouvernement a senti la nécessite de soumettre à une règle uniforme, à une surveillance commune, les prisons des diverses colonies. En conséquence, un acte, rendu à l’unanimité par les deux assemblées du parlement, vient d’être sanctionné (le 11 août 1838) par la Couronne.

Cet acte est basé sur le rapport dont les prisons de la Jamaïque ont été l’objet de la part du capitaine Pringle, et sur le système de détention établi dans la métropole.

Les diverses législatures auront donc à revisser les anciens règlements et à pourvoir à l’application du nouvel acte, qui ne commencera à recevoir son effet qu’à partir de la date de sa promulgation dans chaque colonie.

  1. Ces colonies sont la Guyane, la Trinité, Sainte-Lucie, le cap de Bonne-Espérance et Maurice.