Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (2).djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’égard des questions contenues dans la dépêche, les colonies sont régies par une législation uniforme.

La seule différence digne de remarque, que présentent les rapports, porte sur les droits civils et politiques (civil and political franchises).

MM. les gouverneurs auront a proposer, à cet égard, les modifications qu’ils croiront nécessaires.

Le secrétaire d’Etat des colonies leur transmet sa dépêche du 15 septembre 1838, adressée au gouverneur de la Jamaïque, en les invitant à s’y conformer.

Cette dépêche indique les principaux points de la législation coloniale, qui semblent devoir se modifier depuis le changement survenu dans la condition de la population vouée au travail.


ANNEXE A LA DÉPÊCHE H.


Dépêche, du 15 septembre 1838, du secrétaire d’État des colonies, à sir Lionel Smith, gouverneur de la Jamaïque[1].

Parmi les divers rapports faits d’après ma circulaire du 6 novembre 1837, relative à l’état social qui, sous l’empire de l’acte d’abolition de l’esclavage, succédera à l’apprentissage, j’ai reçu vos dépêches du 4 mars et du mai 1838. Je dois maintenant résumer les réflexions auxquelles ont donné lieu les questions posées dans cette circulaire. Pour cela, je m’aiderai des réponses faites par les magistrats de la Couronne (the law officers of the Crown), en me livrant moi-même à l’examen des codes des différentes colonies.

  1. Traduction intégrale et aussi littérale que possible.