l’alphabet chinois ; mais ce que je sais, c’est que le Japon, afin de simplifier ses rapports parlés et écrits, a composé un alphabet réduit qui en rend l’usage raisonnablement pratique.
D’après le peu que j’ai pu en voir, et faisant bien entendu la différence des mœurs comme des constitutions sociales ; faisant également celle de leur moralité que, du côté du Japon, je ne prétends pas plus patroner sous le rapport des principes que sous celui des moyens, la politique intérieure de ce petit empire est pleine de ressources habiles.
Une autre de mes remarques, mais celle-là complétement admirative, c’est le degré qu’ont atteint ici les arts et certaines branches de l’industrie. L’artiste japonais non-seulement est merveilleux à reproduire la forme, don qu’il partage, il faut le reconnaître, avec l’artiste chinois, mais il lui est infiniment supérieur sous une autre face, que je définis ainsi : c’est que l’un dessine la pensée sans jamais négliger la forme, et que l’autre ne dessine que la forme ; encore ne la prend-il le plus souvent que sous ses aspects ou disgracieux ou grotesques. La comparaison entre les deux ne peut se soutenir qu’en fait de fleurs ou d’animaux : aussi, dans la plupart des compositions japonaises, dans celles surtout qui reproduisent des légendes ou des