CONCLUSION.
Dans la question chinoise de 1843 à 1860, la politique française a passé par quatre phases successives, que la grosseur et la diversité des événements font pour moi distinctes, et voici dans quel ordre :
En 1843, les relations commerciales et politiques de la France avec la Chine n’avaient encore eu, en réalité, d’autres garanties que le bon vouloir souvent capricieux des vice-rois gouverneurs de Canton ; et, bien que le traité de Nang-king eût récemment ouvert quatre nouveaux ports à l’Occident, ces garanties paraissaient avec raison insuffisantes aux lourds intérêts que les nations commerçantes cherchaient chaque jour davantage à engager en Chine. Aussi, l’Angleterre et les États-Unis ayant jugé utile et opportun de donner à leur situation une solidité et un développement qu’elle n’avait