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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/323

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hâtent d’apporter les enseignes. Eudore se lève ; les centurions le soutiennent ; il s’avance au pied des aigles ; le silence règne parmi la foule. Eudore prend la coupe : les évêques se voilent la tête de leurs robes, et les confesseurs poussent un cri : à ce cri, la coupe tombe des mains d’Eudore ; il renverse les aigles et, se tournant vers les martyrs, dit :
« Je suis chrétien ! »


fin du livre vingt-deuxième.