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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/357

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Ils demeuroient dans les cavernes du mont Ida. (Voyez Sophocle, Strabon, Diodore de Sicile, etc.)


7e. — page 17.

Épicharis alla visiter ses troupeaux sur le mont Ida. Saisie tout à coup des douleurs maternelles, elle mit au jour Cymodocée.

Σιμοείσιον, ὅν ποτε μήτηρ
Ἴδηθεν κατιοῦσα παρ’ ὄχθῃσιν Σιμόεντος
Γείνατ’, ἐπεί ῥα τοκεῦσιν ἅμ’ ἕσπετο μῆλα ἰδέσθαι.

(Iliad., liv. iv, v. 474.)


8e. — page 17.

Dans le bois sacré où les trois vieillards de Platon s’étoient assis pour discourir sur les lois.

Allusion à la belle scène qui commence le dialogue sur les lois. « Clinias : En avançant, nous trouverons dans les bois consacrés à Jupiter des cyprès d’une hauteur et d’une beauté admirables, et des prairies où nous pourrons nous asseoir et nous délasser. » (Lois de Platon, liv. Ier, trad. de M. Grou.)


9e. — page 17.

De regarder avec un sourire mêlé de larmes cet astre charmant, etc.

Sourire mêlé de larmes. Andromaque regarde ainsi Astyanax :

Δακρυόεν γελάσασα.
(Iliad., liv. vi, v. 484.)

C’est encore Homère qui compare Astyanax à un bel astre :

ἀλίγκιον ἀστέρι καλῷ.
(Iliad., liv. vi, v. 401.)


10e. — page 17.

Or, dans ce temps-là, les habitants de la Messénie faisoient élever un temple à Homère.

Presque toutes les villes qui se disputoient la gloire d’avoir donné naissance à Homère lui élevèrent des temples. Ptolémée Philopator lui en bâtit