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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/382

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dans tous les livres d’église, à quelques légers changements près. J’ai déjà dit, dans le Génie du Christianisme, qu’il n’y avoit point d’Heures à l’usage du peuple qui ne renfermât des choses sublimes ; choses que l’habitude dans les uns et l’impiété dans les autres nous empêchent de sentir.


33e. — page 35.

Le serviteur lava les pieds de Démodocus.

« La première action de l’hospitalité étoit de laver les pieds aux hôtes… Si l’hôte étoit dans la pleine communion de l’Église, on prioit avec lui, et on lui déféroit tous les honneurs de la maison : de faire la prière, d’avoir la première place à table, d’instruire la famille… Les chrétiens exerçoient l’hospitalité même envers les infidèles. » (Fleury, Mœurs des Chrétiens.)


34e. — page 35.

Des mesures de pierre en forme d’autel, ornées de têtes de lion.

J’ai vu de pareilles mesures à Rome, dans le Musée Clémentin.


35e. — page 35.

Lasthénès leur ordonne de dresser, dans la salle des agapes, une table, etc.

Les agapes étoient les repas primitifs des chrétiens. Il y en avoit de deux sortes : les uns faits en commun à l’église par tous les fidèles, les autres dans les demeures particulières.


36e. — page 35.

Nourriture destinée à la famille.

« S’ils mangeoient de la chair (les chrétiens)… c’étoit plutôt du poisson ou de la volaille que de la grosse viande… Plusieurs donc ne vivoient que de laitage, de fruits ou de légumes. » (Fleury, Mœurs des Chrétiens.)


37e. — page 35.

On vit bientôt entrer un homme d’un visage vénérable, portant sous un manteau blanc un habit de pasteur.

« Comme j’étois dans ma maison, et qu’après avoir prié je me fus assis sur mon lit, je vis entrer un homme d’un visage vénérable, en habit de pasteur,